web 3 musique

Emmanuel a d’abord fait ses marques dans l’industrie de la mode de luxe, notamment en travaillant chez Giorgio cuir, ou encore chez Dior aux Champs-Élysées.

Connu sous son nom de scène Lucas, il est également et avant tout un artiste.

C’est dans ce contexte qu’il a donc décidé de créer sa propre start-up de musique web 3 pour tirer parti de toute l’utilité de la technologie blockchain.
Avec comme désir de redonner le pouvoir aux artistes et de protéger leurs œuvres, il compte créer une plateforme avec des NFTs de nouvelles générations et de nombreuses fonctionnalités, dans le but d’aider les artistes à se lier à leurs communautés de fans.

Découvrez-en, durant cet entretien exclusif, ce qui a poussé Emmanuel à se lancer dans le monde de la crypto et pourquoi il a décidé de créer cette plateforme inédite en France.

Avant d’aller plus loin, peux-tu nous dire comment et quand as-tu découvert les crypto-monnaies ? Et qu’est-ce qui t’as le plus attiré dans cette technologie ?

“J’ai découvert les crypto-monnaies sur mon ancien lieu de travail dans le luxe. Plusieurs collègues avaient investi dans les crypto-monnaies. On était en plein bull run. J’ai alors commencé à suivre la chaîne YouTube Crypto Flash et j’ai commencé à investir petit à petit dans ce secteur. Mais je me suis surtout intéressé à la tech et aux problématiques de la blockchain en me demandant quelles perspectives d’avenir, notamment dans le secteur de la musique, il y aurait.

Après avoir travaillé dans le luxe, chez Dior notamment et avoir lancé ta propre boîte de communication digitale et d’événementiel, tu désires te lancer dans l’univers crypto avec ton projet de plateforme de musique web 3.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur les raisons pour lesquelles tu as décidé de te lancer dans cet univers ?

Comme je l’ai dit précédemment j’ai commencé à entrevoir les perspectives que l’univers crypto apporterait aux musiciens et aux artistes en général.

J’ai donc commencé, depuis deux ans, à construire un projet qui me serait propre.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette start-up et plateforme de musique web 3 ? Quelles fonctionnalités et innovations comptes-tu apporter avec ce projet dans l’univers musical ?

Je ne peux pas en dire trop car actuellement le projet est encore en développement.

Mais ce sera en rapport avec la musique et les NFT, notamment en apportant des innovations et en intégrant des fonctionnalités qui initient à la fois le grand public, les rassure et leur facilite l’usage de la blockchain.

Tu es à la base toi-même un artiste. Est-ce que ce projet vient également d’un besoin et d’une problématique que tu as rencontrée en tant qu’artiste ?

Tout à fait, c’est un souhait que je portais déjà il y a quelques années en souhaitant mettre en place une rock parade. Aujourd’hui je continue dans cette perspective d’améliorer les conditions de revenus des artistes et de les rendre indépendants des grandes industries dans un web3 qui ne doit pas rester que sous la main mise des géants.

musique nft

Votre plateforme de musique devra donc utiliser la technologie blockchain, avec des NFT, des jetons de gouvernances ou encore des stablecoins. En quoi la technologie blockchain peut-elle apporter une valeur ajoutée aux artistes et à leurs fans ?

Peux-tu nous donner quelques informations sur comment les NFTs seront utilisés sur la plateforme ?

Elle peut aider à protéger les artistes et à les rendre indépendants de la grande industrie, mais aussi à protéger leurs œuvres et leurs revenus.

Elle peut également les aider à développer leur relation avec leur communauté dans un monde qui évolue.

Les NFT seront de nouvelles générations, mais je ne peux pas en dire plus à ce jour.

Avec ma plateforme l’idée est que les artistes et leur communauté puissent grandir ensemble.

Une de tes envies principales est d’éviter une spéculation avec les jetons disponibles et utilisables dans le projet. En effet, beaucoup de projets dans l’industrie se terminent mal pour les investisseurs (avec des jetons qui s’écroulent au lancement ou des développeurs qui s’en vont avec l’argent récolté).

Est-ce un moyen pour toi aussi de gagner la confiance des utilisateurs et de créer un écosystème plus sain ?

Tout à fait ! Tu as tout compris, c’est notre souhait.

Tu as également lancé ta propre boîte de communication digitale nommée Séraphim. Tu n’es donc pas à ton coup d’essai, peux-tu nous présenter ce projet ?

L’ agence « Conseils et Stratégies Séraphim » est dédiée à la communication digitale sur le web2. On réalise des accompagnements sur l’élaboration ou le repositionnement d’image et la stratégie de communication de projets. On réalise également des prestations forfaitaires telles que la création de sites internet, du community management ou encore de la réalisation visuel et vidéo.

Comme tu travailles également dans l’événementiel, peux-tu nous partager quelques idées et projets réalisables grâce à la technologie NFT/blockchain pour ta plateforme ?

Les NFT pourront notamment servir de billets de concerts, pour pouvoir permettre aux utilisateurs d’accéder à des concerts 3D exclusifs des artistes qu’ils suivent.

Cette technologie blockchain a été notamment utilisée par le rappeur Booba, avec un clip disponible uniquement en NFT qui lui aura rapporté plus de 160.000 dollars. Le potentiel est donc là. Malgré tout, les NFTs peuvent également souffrir d’une mauvaise image à cause d’influenceurs ou artistes qui ont fait perdre beaucoup d’argent. Est-ce que participer à l’éducation de cette technologie auprès du grand public fait également partie de tes moteurs pour lancer ce projet ?

Notamment, car le monde ira forcément vers le web3. Mais il nous reste encore à construire ensemble en ayant notre mot à dire, pour ne pas laisser que les grandes industries en maîtriser toutes les cordes.

Et tu ne comptes pas t’arrêter au monde de la musique n’est-ce pas ? Quels autres types d’art désires-tu attirer sur ta plateforme ?

Dans un premier temps on sera dédié à la musique, mais cela évoluera rapidement à l’art en général.

De toute évidence, les NFTs s’intègrent très bien avec les objectifs de ta start-up. Par ailleurs, il existe également un autre marché très intéressant et prometteur : la tokenisation. Les cas d’utilisations sont multiples : permettre de créer une maison de disques communautaire, financer et détenir les droits d’un album…

As-tu une vision plus long terme pour ta plateforme ? Si tu pouvais avoir la plateforme de musique web 3 idéale pour toi dans 3 ans, que proposerait-elle ?

Je ne peux pas en parler pour l’instant, mais à long terme l’idée est de remettre un projet à la communauté et qu’ils puissent en décider par eux-mêmes.

Beaucoup d’investisseurs regardent avant tout la tokenomics du projet. Peux-tu nous en dire plus sur comment elle s’organisera ?

Tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que nous lancerons une ICO normalement en courant 2024.

En partenariat avec Warner Music Group, une plateforme web 3 de musique nommée LGND MUSIC est sur le point d’être lancée.

Le marché est tellement vaste et a été évalué à 130 milliards de dollars d’ici 2030 par Goldman Sachs.

Désires-tu devenir le leader en France ou comptes-tu t’étendre à l’international par la suite ?

Ce que je veux avant tout c’est vivre de ma passion la musique, dans un univers qui évolue et tout en préservant mon indépendance.

Tu te lances donc dans le grand bain des entrepreneurs. As-tu un mentor ou un entrepreneur qui t’inspire ? Ou plusieurs ?

J’en ai plusieurs. Ils ne sont pas connus du grand public. Pour la plupart, il s’agit d’artistes que j’accompagne depuis des années, de mon ancien patron, d’un client qui est devenu un ami et qui est désormais devenu un investisseur sur ce projet. Pour ce qu’il s’agit des personnalités publiques, j’ai toujours été stupéfait de voir que ceux qui ont changé le monde sont souvent des personnes qui demeuraient dans l’ombre.

Enfin, quel est ton regard/ ta perspective sur la technologie blockchain et comment elle sera dans les prochaines années ?

Dieu seul le sait. Mais ce qui est sûr c’est que tellement d’argent y a été investi, que cela soit par les états, les banques, ou de grandes sociétés et fonds d’investissement, ou projets, que cela constituera une part importante de notre avenir.

Avec un marché évalué à 130 milliards de dollars, la musique et le web 3 pourraient s’unir de manières plus fréquentes dans les prochaines années.

Il faudra donc attendre 2024 pour découvrir la plateforme d’Emmanuel et peut-être participer à son ICO.

Si les détails ne peuvent pas encore être révélés, il est sûr que les artistes auront une plateforme qui les mettra en valeur et leur permettra d’expérimenter cette nouvelle technologie fascinante que sont les NFTs et la blockchain.

Elle pourra également permettre l’éducation pour le plus grand public, encore insensible aux crypto-monnaies.

Ce qu’il faut en retenir :

  1. Avec son expérience en tant qu’artiste et dans la communication digitale, Emmanuel développe sa propre plateforem de musique web 3 avec des NFT de nouvelle génération.
  2. A long-terme il prévoit de céder la gouvernance aux utilisateurs et aux artistes.
  3. L’ICO devrait être ouvert en 2024.

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