Françoise Bettencourt Meyers est considérée aujourd’hui comme la femme la plus riche du monde. Notons que sa fortune provient principalement de son héritage, qu’elle a d’ailleurs su parfaitement fructifier, mais aussi grâce à ses qualités avérées d’entrepreneure. En effet, elle est l’héritière de la marque de cosmétique mondialement connue l’Oréal. Avec une fortune estimée aujourd’hui à 96,1 milliards de dollars, Françoise Bettencourt a progressivement intégré les affaires de sa famille.  Avec bien évidemment l’accompagnement et le soutien de ses parents André et Liliane Bettencourt. Ses capacités managériales ont permis aux actions du géant du cosmétique, de grimper de 12 % entre 2022 et 2023. Dans cet article, nous décrypterons la fortune de Françoise Bettencourt Meyers, ainsi que la diversité de ses secteurs d’investissement.

Répartition de la fortune de Françoise Bettencourt Meyers

L’essentiel des actifs de la fortune de Françoise Bettencourt Meyers provient bien évidemment de ses actions au sein de l’Oréal. Fondé et possédé par son grand-père Eugène Schueller, homme d’affaire français depuis 1909, ils en sont toujours actionnaires majoritaires. Le site l’Oréal Finance tient le public informé de l’actualité financière et l’administration du groupe l’Oréal.

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Ainsi, la fortune de Françoise Bettencourt Meyers est précisément constituée d’immobilier et de cash à hauteur de 5,8 milliards de dollars et, ses parts dans la société l’Oréal 86,4 milliards de dollars. Tout ceci fait d’elle pour la troisième année consécutive, la femme la plus riche du monde. Néanmoins, elle est derrière Bernard Arnault ou encore François Pinault.

Voici un bref récapitlatif de la répartition de la fortune de Françoise Bettencourt Meyers.

Actifs Contribution à la valeur nette
L’Oréal 86,4 milliards de dollars
Portefeuille immobilier & cash-flow 5,8 milliards de dollars
Fortune  totale 96, 1 milliards de dollars

Les débuts de Françoise Bettencourt Meyers

Femme d’affaires française de renommée mondiale, Françoise Bettencourt Meyers est née le 10 juillet 1953 à Neuilly-sur-Seine. Fille d’André et Liliane Bettencourt, avec son mari Jean Pierre Meyers, elle-même est mère de deux fils : Jean-Victor et Nicolas.

Un parcours exemplaire

Françoise Bettencourt Meyers fait ses études secondaires à la Marymount International School à Neuilly-Sur-Seine.  Après l’obtention de son Baccalauréat, elle se consacrera brièvement à des études supérieures en faculté de mathématiques, mais sans véritable finalité.

Françoise a une passion pour le piano, qu’elle joue d’ailleurs à la perfection. Ses talents artistiques ne s’arrêtent pas là, puisqu’elle est aussi femme de lettres. Elle va produire plusieurs ouvrages importants sur la mythologie, la religion grecque et, la corrélation entre le christianisme et le judaïsme. Notamment, sa production majeure, les Trompettes de Jéricho, lui vaudra de remporter en 2009, le prix littéraire des Lauriers Verts avec une critique très positive. Ayant un intérêt tout particulier pour le thème de l’audition, elle émettra également plusieurs ouvrages sur ce sujet.

Françoise Bettencourt Meyers est une personne humainement grande. En effet, ses actions philanthropiques sont énormes. A travers sa Fondation Bettencourt-Schueller fondé avec l’aide de son mari, elle soutient et accompagne une multitude de projets sur les sciences de la vie, les arts et la solidarité. Elle a fait du mécénat pour la recherche sur la surdité.

L’intégration dans les affaires familiales

Son intégration dans les affaires familiales va se faire de manière progressive au côté de ses deux parents dans un premier temps, et ensuite uniquement avec sa mère.  Durant des années, Françoise va rester loin des projecteurs, car elle préfère la discrétion aux tumultes de la vie mondaine Parisienne. Tout va basculer en 2007 : Françoise Bettencourt va intenter une action en justice contre François-Marie Banier. C’est un ami fidèle d’André et Liliane Bettencourt, notons que le père  de Françoise  vient de mourir. 

La fortune de Françoise Bettencourt Meyers fait qu’elle est à ce jour actionnaire principale de l’Oréal. Il s’agit du numéro un mondial du secteur cosmétique, dont elle est également la vice-présidente. Elle a également pris les rênes de Téthys, la holding familiale dont elle est la présidente, aussi du conseil de surveillance du groupe cosmétique, et de Téthys Invest la filiale d’investissement

Comment s’est construite la fortune de Françoise Bettencourt Meyers ?

Il est évident que la fortune de Françoise Bettencourt Meyers est directement liée à son héritage familial, pas comme celle de Rafael Nadal. Mais, ses capacités managériales ont également contribué fortement à grandir ce patrimoine. En effet, sa fortune a quasiment énormément grimpée en l’espace de quelques années. Il est vrai qu’entre 2019 et 2020 sa fortune a subi une chute de 500 millions d’euros environ. Mais depuis lors, les chiffres de sa fortune n’ont pas cessé de grimper.

Nous nous rappelons tous que, l’année 2020 a été particulièrement rude pour la plupart des secteurs économiques à quelques rare exception comme le marché du luxe. Durant cette période, Françoise Bettencourt Meyers a vu sa fortune passer de 48,9 milliards de dollars à 73,6 milliards de dollars. Depuis lors sa fortune n’a cessé de grimper, rien qu’entre 2020 et 2023, la fortune de Françoise Bettencourt Meyers est passée de 48,9 à 96, 1 milliards de Dollars à 96, 1 milliards de Dollars.

 L’Oréal une entreprise pérenne à travers plusieurs décennies

Le grand-père de Françoise Bettencourt-Meyers est le fondateur de l’Oréal. Eugène Schueller en 1904, est alors un jeune chimiste qui met sur pied des teintures de cheveux qu’il baptisera initialement Oréal.

Ses produits vont vite rencontrer un énorme succès auprès de l’agente féminine. Possédant des aptitudes innées en marketing, il va utiliser cet acquis et, profiter du succès présent pour mettre sur le marché de nouveaux produits. C’est ainsi que furent posées les bases de la multinationale qu’est l’Oréal aujourd’hui. Eugène décède en 1957 et sa fille, Liliane Bettencourt reprend les rênes de l’entreprise familiale.

Elle va s’entourer d’une équipe solide à commencer par François Dalle, qui va poser les bases de la transformation de la PME Oréal en l’Oréal, leader mondial du cosmétique. Puis viendront Jean-Paul Agon PDG entre 2011 à 2021 et, actuellement, président du conseil d’administration et enfin Lindsay Owen Jones. L’Oréal va risquer un rachat en 1974, et pour l’éviter, la société va s’appuyer sur Nestlé, lui cédant ainsi 30% de son capital. Cette collaboration va permettre au groupe de retrouver un équilibre au fil des décennies à travers plusieurs acquisitions.

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2018 va marquer un tournent décisif pour l’Oréal. Après le décès de Liliane Bettencourt un an auparavant, la multinationale Suisse Nestlé va maitre fin au pacte d’actionnaires entre les deux géants. Après plus de quatre décennies de partenariat, la famille Bettencourt retire ses actions de Nestlé, qui lui vend en retour ses actions de l’Oréal.

La richissime femme d’affaire partage son temps entre le conseil d’administration de L’Oréal et le domaine de la recherche. Il s’agit ici d’une de ses grandes passions : lutter contre la malentendante, elle soutient le démunis. Hors mis ses différentes charges, Françoise Bettencourt joue des aires sur son Steinway, ou écrit tout simplement. Elle a réalisé à ce jour plusieurs publications.

Françoise Bettencourt est héritière unique du groupe L’Oréal

Après sa mère Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt Meyers devient l’unique héritière du groupe L’Oréal.   La répartition du capital se présente comme suit :   Françoise Bettencourt est détentrice du groupe à 34,70 %, les institutionnels internationaux 29, 94 %, Nestlé 20,11 %, les institutionnels français 7, 42 %, les actionnaires individuels 5,97 %, et les salariés 1,86 %. La valeur en bourse de la multi nationale est estimée à un peu plus de 200 milliards d’euros. Les deux fils de Françoise, Nicolas Meyers (33 ans) et Jean-Victor Meyers (35 ans), siègent au conseil d’administration au même titre qu’elle.

Une gestion stricte et discrète est menée par la famille, loin des tumultes et agitations du public et de la presse.  Elle contrôle d’ailleurs 34,70 % de l’Oréal, via Téthys son holding qui détient en outre des parts dans Ceva, un laboratoire vétérinaire. Téthy Holding  détient également des participations pour de l’Oréal dans une société multinationale européenne, spécialisé dans l’enseignement privé : Galileo Education. Enfin, elle détient 15 % d’Elsa un opérateur de cliniques qui comptent pas moins de 135 établissement seulement en France.

Thetys, un élément clé de sa fortune

Thetys paraît comme un maillon essentiel dans la gestion et la prolifération de la fortune de Françoise Bettencourt Meyers. C’est certainement pour cette raison qu’elle en est la présidente et, son mari Jean-Pierre Meyers en est le directeur général. Dans la même lancée, le couple a mis en place depuis 2016 Téthys Invest, une filiale de Thetys. Société qui leur permet depuis plusieurs années aujourd’hui, de réaliser divers investissements.

Il s’agit d’investissements dans des projets entrepreneuriaux à long terme, et des sociétés non cotées en bourse, et ce de façon directe. Alexandre Benais qui a travaillé en 2014 sur le capital de l’Oréal, en est le directeur général. La holding d’investissement va entrer au capital du courtier en assurances, lors de son rachat à hauteur de 2,4 milliards d’euros, par private equity KKR, un fonds américain.

Quelle autre acquisition et entreprise contribuent à développer la fortune de Françoise Bettencourt Meyers ?

Il semble évident que la grande majorité de la fortune de Françoise Bettencourt Meyers provient de la multinationale l’Oréal. Ceci dit, le géant de la cosmétique ne représente qu’une partie de sa fortune soit 86,4 milliards de Dollars, sur une fortune globale nette de 96, 1 milliards de Dollars. En fait, Françoise a su fructifier sa fortune en très peu de temps. Grâce à sa gestion efficace, ses prouesses en investissements dans des secteurs variés, elle a renforcé le capital financier de son empire. Le portefeuille d’actifs très solide créé par la femme d’affaire, s’étend bien au-delà du marché du cosmétique.

La diminution des parts de Nestlé dans L’Oréal : La fin d’un partenariat de quatre décennies

Il s’agit certainement l’un des tournants majeurs de l’évolution du géant du cosmétique. Rappelons que Liliane Bettencourt avait conclu d’une entente avec Nestlé. Elle consistait en un point essentiel : le géant suisse ne devait en aucun cas racheter l’Oréal le temps de son vivant. En 2018, après la mort de Liliane Bettencourt, Nestlé met fin au pacte d’actionnaires.

Nestlé à travers cette opération, vend une partie de ses actions à l’Oréal pour la bagatelle somme de 8,9 milliards d’euros.  En effet, il s’agit de la vente de à L’Oréal 22,3 millions d’actions pour 400 euros l’unité (4% des titre). La participation de Nestlé au sein de l’Oréal va passer 23,3% à 20,1%. Elle n’en reste pas moins importante, car cette opération vaut aujourd’hui 40 milliards d’euros. C’est quand même, 14% de la valeur de Nestlé.

Le deal de départ, nous sommes alors en 1974, a été signé avec pour objectif premier d’empêcher la nationalisation de l’Oréal par l’Etat Français. Nestlé avait déjà en 2014, liquidé des titres de L’Oréal, soit 8% pour une valeur de six milliards d’euros. Ceci dit, Nestlé reste favorable à la démarche de l’Oréal, le géant suisse restera présent dans la société Française, en conservant ses deux sièges au conseil d’administration. Les actions que va racheter l’Oréal seront alors détruites.

20 milliards de francs suisses, c’est le montant qu’a envisagé dépenser le groupe Veveysan. Il s’agit d’un vaste programme de rachat qui couvrira la période 2022-2024. Dans la mesure où ce programme est ajusté, ce sera en l’avantage de Veveysan mais, il faudra pour cela que Nestlé enregistre une acquisition importante. Mark Schneider alors directeur de Veveysan, avait lui envisagé des acquisitions plus digestes, donc des sociétés moyennes. Néanmoins, il restait ouvert à tous types de propositions. L’opération de vente de la participation du groupe Nestlé dans le géant Français l’Oréal, va laisser place jusqu’aujourd’hui d’ailleurs, à de nombreuse spéculations.

Sa mère lui confie une grande partie de son patrimoine

Dans le début des années 1990, Liliane Bettencourt va léguer par donation la nue-propriété de toutes ses actions à sa fille Françoise Bettencourt-Meyers. Elle n’en conservera que l’usufruit, en rendant de fait bénéficiaires sa fille bien évidemment au deux tiers, mais aussi ses petits-fils pour un tiers.

L’immobilier

La fortune de Françoise Bettencourt inclut un luxueux hôtel particulier à cinq niveaux, 1 000 mètres carrés paradisiaque.  La résidence abonde d’œuvres d’arts très rares, allant de Picasso à Fernant Léger et Matisse. Les parents de Françoise, Liliane et André Bettencourt, passaient beaucoup de temps à Ploubazlanec dans les Côtes-d’Armor en Bretagne. En 1920, le fondateur de l’Oréal Eugène Schueller y a construit une maison. Pour une valeur estimée par le fisc de 3,2 millions d’euros, la maison comprend une maison de gardiens, une maison de maître, des maisons d’amis, et une piscine.

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Françoise Bettencourt Meyers a également acheté non loin de cette résidence secondaire une maison. Cette propriété se compose de deux maisons et des dizaines d’hectares de terrains, pour une valeur de 9,9 millions d’euros. Elle dispose aussi d’un bateau posté dans la baie de l’Arcouest.

Mécénat et financement de projets via Bettencourt Schueller finance

La Fondation Bettencourt Schueller est créée en 1987 par Jean-Pierre Meyers et Françoise Bettencourt Meyers. Françoise Bettencourt remet chaque année des dotations et des prix pour “accompagner et valoriser des personnes qui imaginent aujourd’hui le monde de demain”.

A ce jour, elle est comptée parmi les fondations qui possèdent les meilleurs budgets.  Elle a entre autre contribué à plusieurs reprises au financement de la recherche contre le sida. Des partenariats ont été signé avec le collège de France, dans l’objectif de fonder la “chaire Innovation technologique Liliane Bettencourt”, en 2006. S’en ai suivi avec l’Insern en 2007, avec le financement de “l’école de l’Inserm – Liliane Bettencourt” pour les étudiants en odontologie, pharmacie et médecine.

Françoise Bettencourt Meyers a été mécène pour plusieurs causes : l’aide à la petite commune, le financement de la réfection du rocher de l’église. Egalement, notons la signature d’un chèque de 78000 euros pour ta reconstruction totale de l’édifice. La même somme aurait été accordée pour la maison des associations culturelles. La chapelle de Loguivy-de-la-Mer par son association aurait perçu 20 000 euros, toujours pour sa restauration. Les amicales, le comité des fêtes, et bien d’autre associations aurait bénéficié d’aides généreuses de la famille Bettencourt. La Cathédrale Notre Dame de Paris est dévastée par un violent incendie. Françoise Bettencourt Meyers va contribuer à hauteur de 226 millions d’euros pour la restauration du joyau architectural.

Quel enseignement tirer de la réussite financière de Françoise Bettencourt ?

En somme, des sucess story comme de celles de Françoise Bettencourt Meyers nous apportent deux enseignements essentiels. Dans un premier temps, celui de l’audace et de la persévérance de son grand-père et fondateur de l’Oréal, Eugène Schueller. D’humble chimiste à homme d’affaires visionnaire, il a su poser les bases d’une entreprise pérenne. Cela devrait être un objectif crucial lors de la création d’entreprises : matérialiser des projets aptes à durer à travers le temps. Ainsi, on comprend la rigueur et la discipline qu’il a instaurée dans sa PME. D’ailleurs, c’est cela qui acontribué à lui insuffler une âme.

Surtout, ces mêmes valeurs Eugène Schueller les enseignent à sa jeune fille Liliane Bettencourt. Car n’eut été sa vision et son audace, à s’ouvrir à des partenariats en s’entourant premièrement d’une équipe solide et expérimentée. Il s’agit bien évidemment de François Dalle, Jean-Paul Agon, Lindsay Owen Jones et deuxièmement en s’alliant à Nestlé. Ces deux initiatives ont certainement permis de sauver l’entreprise de cosmétique d’une disparition certaine.

Enfin, Françoise Bettencourt Meyers à sa manière, a contribuer de façon efficace et continue d’œuvrer d’ailleurs pour grandir sa fortune déjà colossale. N’oublions pas que la fortune de Françoise Bettencourt Meyers lui permet d’être la femme la plus riche au monde. Et ce, en plus d’occuper la quatorzième place des plus grandes fortunes du monde.  Extrêmement discrète dans la gestion de ses affaires, Françoise s’efface de la scène publique.